Bien-aimés fils et filles bénis de Dieu, nous qui avons le privilège et le bonheur d’écouter les savoureuses et délicieuses Paroles de l’Éternel, puissent-elles ensemencer nos âmes, germer dans nos cœurs et porter de nobles fruits pour nous-mêmes, pour nos frères et sœurs et pour le monde.                    ‎“Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?”

‎‎C’est plus qu’une question que nous nous posons, mais c’est le combat silencieux et la soif grave de nos âmes en quête de la vie présente et future. Notre rassemblement de ce matin n’a pour cause ni l’oisiveté ni un rituel hebdomadaire à accomplir mais plutôt la recherche obligée du chemin du salut éternel. ‎Nous avons une vie à assumer, une existence à combler, une vie éternelle à gagner. Pour ce faire, aimer Dieu et aimer son prochain demeurent un passage obligatoire. Par révélation, nous avons une idée de Dieu (Créateur de tout et Notre Père à tous). Mais notre prochain, qui est-ce ? Où le trouver ? Comme sur le chemin du “ bon samaritain”, il y a toujours sur nos routes, au tournant, à l’angle de la rue, au carrefour, à la croisée du chemin, un prochain : mon prochain. C’est-à-dire un homme, une femme en situation difficile ; Un homme, une femme fragilisés, fracassés ; un homme, une femme démantelés, démembrés, désossés qui a besoin d’une main secourable, d’une lueur indicatrice : c’est mon prochain.                                           ‎Mon prochain, c’est cet homme, cette femme battus, abattus, blessés, écrasés, écartelés par les évènements de la vie.                            ‎Mon prochain, c’est cet homme, cette femme ici ou ailleurs dont la souffrance et la misère crient vers moi…

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